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Supervision d’un coach dans une création de Médiation. 2– Le point de vue du concepteur

Essai de vue partielle et d’ensemble

Comment Publier une recherche, son esprit et son mode en mode et espace de recherche

On peut parler aussi d’éveil. Et le terme de Publiciter me convient bien, cas il contient comme sens à comprendre ou recevoir, qu’il s’agit de faire connaitre à un public limité, dans un univers qui se conçoit comme « public », mais de façon limité pour représenter une façon de recevoir et prendre connaissance. En unité de considération et de connaissance.

Nous sommes devant le fait de Publiciter une recherche, son modèle et son exemple, ce qui peut en être inspirant, au moins en partie. L’avantage en forme de modèle me semble intéressant de différents points de vue. Il s’agit là comme du modèle d’un cerveau en train de s’intéresser et de prendre en compte. On peut considérer ces datas là.

Avec en complément le frein et l’interdit:  l’impossible publication globale ouverte à tous ou l’imaginaire du « pour tous ».  Les obstacles et contraintes sont importance à énumérer pour concevoir une donnée d’ensemble qui constitue un complexe: celui d’une compétence ou donnée d’ensemble, compétence capacité ou : Compétence capacité de réalisation.

  • D’une part parce qu’il faut garder un caractère de recherche et non de flambante et primaire certitude,
  • Parce qu’elle manie ou met en jeu des données humaines, dont on ne peut pas parler, sans respect, distance et discrétion,
  • Que ces données impliquent et condensent des données émotionnelles et de sentiments très puissants, et qu’on ne peut réduire sans soin et méthode,
  • Et pas seulement par ce que ces données concernent des personnes ou des groupes humains, en terme de sorties de cadres de leur vie courante par burnout ou différents accidents et impérities de maltraitances sociales, mais en l’incluant,
  • En comprenant « la mentalité ou les mentalités », prévalant en entreprise, en mode de cessation, reprise du travail ou perte d’emploi,
  • Le besoin de se défier de la captation des données à distance,
  • Qu’il est de plus en plus difficile de « parler vrai » et qu’il s’agit de concevoir une attitude apprenante et potentiellement thérapeutique, sans être pour autant spécialiste ou le devenir…l’enjeu étant de connaissance d’abord,
  • Et par rapport au public et au fourvoiement du médiatique en imaginaire pour tous, ou imaginant le Tous, pour se méfier des conceptions réductrices, des fausses reconnaissances, des analogies empressées, ou des amalgames massifs,
  • Dont dans cette pensée des naturalismes mentaux et sociaux, pour déjouer les pièges de la publication massive dans l’imaginaire et le virtuel de ce qu’on nomme la Toile, les Réseaux etc.
  • Une part est donc publiée ou « montrée », ici, tel est le projet, mais par la suite les conditions de publication seront encadrées, dans le cadre de la recherche et des échanges du Cercle conversationnel Cheminaire, que nous souhaitons former.

Dégager la(les) objet(s) de la recherche

Concevoir des objets complexes multicomposites, allant au-delà de l’analytique, dont ses formes spontanées immédiates, non organisées.

Ici, l’objet de la recherche et de la communication est d’abord de concevoir la façon de recevoir les personnes porteuses de troubles complexes et de complexité. C’est le premier objet central. Et en rapport avec ces troubles et comme les impactant de façon unique sur le plan subjectif et impact propre, mais aussi dans ce qu’ils représentent pour eux, à la fois de personnel et de complexe dans leur limite de représentation possible ou existante. C’est à dire dans l’unité ou L’Unicité que réalise cette personnification en image ou imagination propre personnelle. Elle a ses composantes, ses données, « ses complexes ».

Premier assemblage de complexité dans le “cerveau consultant de la personne demandant à consulter”. Du moins c’est ce vers quoi nous souhaiterions orienter l’attention et la réflexion, en double croisement: la notre et celle du “candidat patient”. Ce qui constitue ces personnes, comme faite de leur complexité, et ce qu’elles « composent » ou représentent. On pourrait dire, ce qui les “cause” ou leur donne une réalité subjective, dans leur forme de conscience et de présence, “divisée à elle-même”. Ce qu’elles représentent vaut donc doublement, comme image en miroir et en local. En image de double lien ou « double-bind » de conception.  Cela peut-être intéressant d’être un petit nombre pour discuter de cela. Comment se présente le Complexe de la personnalité: « Personne » qui réalise une forme de « fiction particulière », en perspective de consultation d’une « entité psychiatre psychanalyste », lui même une « forme » d’unité sociale :  

  • D’une part comme image de soi, comme « vu dans un miroir » en confiance et confidence propre personnelle, de son bord ou son côté,
  • Mais aussi vis à vis d’un autre potentiel, qui est un regard et dont elle ne se doute pas, ou pas vraiment, ce qu’il est vu de « chez elle », mais tend à « l’accommoder »,
  • Donc réalisation d’une forme de message et d’image en potentiel ou « double présence », sorti de l’esseulement, et avant même que des paroles ou communications officielles soient échangées ou cherche l’échange, ou « les codes possibles de l’échange ».

À propos du “soit disant sujet”

L’objet de la recherche, de l’espace de communication et de transmission ne peut être que partiel…mais il faut pouvoir l’imaginer, lui donner une forme, une suite, une consistance, une perspective dans l’expérience et la donnée espace-temps.

C’est ce que je propose de considérer comme une forme fondamentale de « complexe » de base, forme d’assemblage de datas à la fois objectives et subjectives, ou en partie réelles et en parties imaginaires et leur forme de traduction ou réalisation, dans cette entité globale qu’on nomme ou qu’on peut nommer et se nommer comme étant La Personne.

Comme consigne et direction : considérer la, le, les formes complexes comme rapportées à l’entité personnelle dite sujet…

Donc le cabinet de consultation psychiatrique, et non psychanalytique en soi qui implique une démarche complexe, c’est le cas de le dire…est ouvert au tout venant des personnes, comme conception ou idéologie des accès dans la conception  ou attitude générale politique de l’imagination ou de l’idéal des accès. Cette idéologie et illusion des accès, en mode idée et conviction, se double maintenant d’une politique forcenée de communication par internet. Y compris sur les formes et modes les plus généraux de santé et d’atteintes tous confondus. De ce fait le ou les cabinets qui plus est divisés selon leurs spécialisation, en psychiatrie par exemple, donnent l’idée d’une accessibilité générale ou qui devrait l’être. Y compris en utopie de la vie économique des gens et de leur condition.

Mais à l’encontre et en complète inversion, en “politique et imagination sociale et mentale, cela induit un accès sur possible demande, commande, par des personnes, des groupes, des familles, et des parents, se considérant comme des unités de consommateurs.  Internet devient alors la grande médiation mentale et sociale, dans l’imaginaire social, politique, consommateur et relationnel (sites de rencontres) et cela dans une idée du tous et pour tous…puis commence la réalité et le réel…

Je ne tiens pas à faire ici une forme de critique mais il est important déjà de constater l’évidence, ce qui est comme cela est comme première forme fondamentale et qui n’attend pas notre agrément.

On peut constater alors dans ces formes de productions de masse et en masse et dans ses concentrations et avec l’univers psychologique qu’elle construit, qu’il y a une carence ou une forme d’éclipse des médiations et de tissus humains proches. Ou une grande difficulté de constater ou constituer des objets comme communs.

En ce sens la critique du langage, et la non adhésion aux concepts à la carte comme aux illusions et imaginations du verbalisme mental et psychologique de corpus ou de masse, me semble une action de santé d’esprit et de santé sociale à constituer entre plusieurs. D’où l’intérêt des consultations de psychiatrie psychanalyse et psychothérapie en « cabinet d’accès », devrait-on dire et pas en « libéral », ou encore en médecine de ville. Car ce sont alors des « cabinets de contact et de conseils humains ». On y découvre alors deux voies de personnes qui viennent :

  • les demandeurs anonymes par internet, page jaune, dont il est intéressant de prendre contact pour se renseigner sur qui les envoie, comment « ils s’envoient », quel est l’objet de leur « souci » et besoin de soin qui les envoie… On alors là une base du vraiment complexe au départ et de son assemblage,
  • Et ceux venant par le réseaux des collègues, des gens qui vous connaissent et vous font vraiment confiance, ou d’anciens clients patients, devenus « comme des amis »,

Tout cela déjà ouvre à des réflexions sur les médiations mentales et sociales, leur besoin et leur carence, et leur carence comme « des trous radicaux » que nous pourrions examiner ensemble dans notre cercle. Dont la question qui est une forme de projection de lumière rétroactive:

  • de quels troubles ou besoins souffrent les gens ?
  • Comment cela est leur affaire propre et personnelle ?
  • Qu’est-ce que cela représente d’eux, pour eux, au delà d’eux ?
  • En quoi cela constitue une forme d’objet d’eux, image réelle et les représentant ? Ce qui constitue déjà une forme fondamentale de représentant, et un début de réalité dans la personnalisation.

Voila de quoi constituer il me semble des images vraies, de besoin et de représentant, en leur donnant ou leur concevant comme un lieu d’appel ou de « représentant » source, et aussi de concevoir le besoin en périphérique et en mode d’accompagnement, dont la notion de relais et de coordination en médiation humaine, mentale, et potentiellement « collective » ou conçu comme des réseaux peuplés de « personnes ». qu’existe-t-il au-delà de l’anonymisation des personnes, et de “leur non personne”, au sein de leurs identités imaginaires et leurs imaginaires collectifs ou acquis? Cette mise en rapport des personnes avec elle-même, comme dans « le commun », semble une tâche de formation et personnification qui un enjeu plus large, il me semble, que celle de seulement de fournir des services, en masse ou de réduire la surface des symptômes.

 

Lucien Kokh, 04-05-2016

COMMENTAIRES

  • Elvire dit :

    Je fais partie de ceux qui se sont adressés à vous pour chercher une solution à une problématique personnelle et familiale, complexe qui je n’arrivais pas à résoudre malgré des aides déjà demandées. Je vous appréhendais globalement comme un psychiatre, un psychothérapeute expert en analyse mais aussi impliqué dans le champ social par votre expérience de l’accompagnement lors de la direction du cabinet Colbert11. Cette double compétence m’inspirait confiance et pouvait correspondre à la situation.
    Je comprends d’autant mieux cette intuition maintenant après avoir pris connaissance de vos parcours de recherche et réalisations décrites dans cette partie du blog. Vous êtes expert de la langue « in » de l’univers intérieur des personnes aussi bien que de la langue constitutive des interactions sociales.
    Vous avez accepté de me recevoir. Et peu à peu, au cœur de la grande quantité d’informations qui vous parvenait ainsi vous avez su considérer la situation dans son ensemble et discerner les enjeux pour chaque personne impliquée. Au fil des séances vous avez trouvé par où aborder la problématique et proposé des intervenants adaptés, comme une maïeutique tissée pour coopérer à la résolution de la situation.
    j’arrivais surtout avec l’espoir que cesse au plus vite ce qui me faisait souffrir.
    Dans un premier temps tout a continué de me traverser mais cette fois je n’étais plus seule et surtout me parvenaient des paroles porteuses de compréhension et de sens. L’intelligence de la situation reçue ainsi par un autre a ouvert pour moi l’espoir d’une vraie résolution, d’une évolution en profondeur et la volonté d’y coopérer.
    J’ai été soutenue à l’intérieur d’un contexte d’extrême tension, dans la traversée de points de blocage personnels anciens: Oser l’expression de ce qui est présent en moi, les faits, sensations et émotions et si possible les interactions profondes ; Recevoir comment vous les prenez en compte, observez et décrivez dans une perspective de dynamique plus grande m’ont engendrée, au fil des séances, à un début de pratique de ce type au quotidien pour moi-même au cœur des situations ou dans les moments qui suivent. Un parcours qui forme et transforme.

    Vous avez créé un accompagnement sur mesure : allier l’accompagnement d’une plongée individuelle vers soi et un accompagnement extérieur dans la réalité du système en situation de blocage. Le tout ensemble a provoqué de sérieuses évolutions pour chacun dans le sens d’une résolution progressive de dis-fonctionnements et de meilleure santé.
    J’éprouve une gratitude certaine pour les apprentissages rendus possibles par ce double cheminement et les changements opérés.
    Et j’ai envie que d’autres puissent connaitre ce chemin
    Merci

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