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Cartographie mentale : mots, perspectives et structure

Le fonctionnement mental ou cérébral ne pouvant être abordé d’un point de vue unique, cela est une évidence, il nous faut l’aborder de différents points de vue, ce qui n’exclut en rien une approche méthodique. Ouvrons donc une fenêtre pour observer ce qui se montre et se manifeste. Puis suivons l’image de la voie et du trajet qui se met en place, avec des chemins qui se séparent, comme une sorte de frayage mental et neuronique nécessaire.

Le besoin de penser et de se représenter

Abordons la question des formes du fonctionnement mental, formes et besoins d’activité et de penser, soit une action et comme un ensemble transitif et actif, dans lequel il faut rentrer. Pourquoi une action ? Parce que le fait de penser s’apparente bien à une action, avec son jeu d’entrées et de sorties avec la réalité, prise dans le constat de son résultat et de son mode de conception. A l’intérieur de cette action, fonction et découpage, il y a aussi une sorte de jeu en mode d’ouverture, […] le fait de penser s’apparente bien à une action, avec son jeu d’entrées et de sorties avec la réalité, prise dans le constat de son résultat et de son mode de conception.de galerie des glaces et de miroirs sous forme d’ajustements en lien avec l’imaginaire des entrées et des sorties. Comme une succession d’images et de jeux de miroirs qui se superposent. Nous progressons ainsi, par mode de successions et formes de galeries d’images plans et d’illusions possibles, avec leurs résidus et leurs résultats.

La difficulté qui se présente alors à nous, est de parvenir à concevoir et imaginer ces entrées, en les considérant comme des images ou des intervalles entre soi et soi, c’est-à-dire des images de perception et de pensée. Ou bien nous pouvons aussi nous poser la question suivante : comment se dire les choses, les recevoir et les laisser entrer en mode d’entrée propre et personnelle ? Comment concevoir les choses en forme fondamentales premières, dans leur modèle, même de façon automate ou automatique ? Les choses pénètrent à l’intérieur de nous, dans notre plateforme. Elles possèdent d’emblée leurs caractéristiques de perceptions et d’images mentales adaptées à nos équipements et dispositions. Le fonctionnement cérébral doit donc d’abord être conçu dans sa forme complexe, tenant compte de sa subjectivité et de sa plateforme réelle constituée. Comment concevoir cela de façon suffisamment large et souple ? Soit en mode de résultat et d’entrées et sortie d’images tout d’abord, en type pause, et en revenant sur l’image mentale et la chose qui a traversé. Ou encore selon l’image mentale qui s’est formée en rapport avec la réalité subjective de la personne, et pour sa part bien réelle qui est soi.

Cette image émerge de là et vient s’amalgamer avec l’existant de là où l’on est et se situe dans son système de présence et de relations. On se situe ainsi sur un double plan, parallèle en apparence et dynamique. Avec d’une part, le mode et monde de ses perceptions qui forme le domaine de ses entrées, de là où on se situe, se tient et se trouve en apparence. Et d’autre part, à travers les représentations que l’on se fait et qui viennent corréler et compléter ce premier mode d’entrée, en entrant en relations et résonances. Ces deux plans définissent un espace potentiel du continu. Rappelons tout de même combien il est important de nous laisser aller tout d’abord à fabriquer « des schémas de la réalité », qui sont des images mentales utiles pour nous, pour progresser sur la voie de l’esprit, de la sagesse et du développement de soi, en convertissant les données de la réalité en mode « intelligence et savoir », dans son capital de fonctionnement mental, pour le mettre à son service. Ces images mentales, activées ou réactivées, qui sont à mettre en position de schèmes, réalités et lecture, sont au centre de notre processus lecteur fondamental, en mode de réalité subjective et personnelle, comme un lieu ou une plateforme de lecture, et de prise en compte de nos réalités.

Lecture et conscience miroir en mode de connaissance dedans/dehors

Que voyons-nous et constatons-nous, en mode de lecture et de mise en place d’images mentales potentielles, entrant dans le phénomène et la position de perspective de notre esprit? Nous avons « fenêtré » le fonctionnement mental, en mode de fonctionnement subjectif personnel. Nous l’avons relativisé et mis en relation avec un soi représentatif, en mode de réalité et subjectivité mentale. Nous avons conçu un énoncé de considération, au départ neutre ou qui neutralise, et qui découvre ou regarde les choses et les genres. Un « il » ou « elle » neutre, qu’on peut traduire ou penser par le « on » de la personne, mais « sans personne », qui au fond de soi, et derrière sa grille ou sa fenêtre mentale, reçoit et regarde, code et enregistre, à sa façon, les choses et les réalités du monde, en tant qu’environnement. Tout cet ensemble demande déjà une théorisation car spontanément nous ne savons pas comment « parler, nommer, penser » cela. Pour ma part, je le nomme : œil, regard, énoncé mental, témoin, pour évoquer cette sorte de présence. Et c’est la raison pour laquelle, je vais parler de mode d’écran du fonctionnement mental. Pour le considérer comme un champ plein, et non pas comme une divagation ou une imagination subjectives. J’emploie à dessin un terme péjoratif pour forcer mon esprit à percevoir, discriminer et concevoir.

Dans le schéma et la perspective de ce processus écran et de sa fonctionnalité, on est comme toujours en avancée, et en mode de retour sur la perception et la réception. En mode subjectif, relié à soi, et en balayage et retour avec son type de présence. Soit tout un mode de retour, back et feedback, d’avancée sur soi ou de soi, et de retour sur soi, dans la prise en compte des données. Tout un mouvement subtil et discret, qu’il nous faut prendre en compte et décrire, et qui peut nous échapper totalement. C’est ce mode de présence-lecture dans ses échappées et ses apparences, que je propose de traiter de façon systématique, comme un mode de lecture référencé et référentiel tourné vers soi et vers ou sur les énoncés composants sa personne. Ces énoncés généraux prennent en compte les énoncés de la personne, et n’ont pas à être meublés de « décors » ou de « contenus ».

Si l’on prend en compte ce mode de « lecture mentale », on peut percevoir l’intérêt de se doter d’un outil pour pouvoir bien décrire le phénomène, comme on se doterait d’un appareil d’optique mental, pour lire et recevoir des énoncés, et désigner ces réceptions de façon neutre. Toute description doit d’abord partir d’un x anonyme, un système de neutralisation des données et des énoncés en mode de lecture et de considération. Ce processus de lecture est souvent considéré comme un processus savant, objectif, et l’apanage d’experts savants. Or pour ma part, je considère la chose différemment : il s’agit plus de mon point de vue de faire monter en compétence autrui.

Que se passe-t-il en mode de lecture de la réalité externe ? Nous ne pouvons pas à la fois nous voir et nous concevoir du dedans et du dehors. Cela est plus qu’un truisme. Il en va de toute une structure du fonctionnement mental dans notre corrélation de corps et d’esprit dans sa construction et ses conceptions complexes. Nous accédons à la connaissance du dehors à partir du dedans et des nombreuses perceptions et images du corps à percevoir et concevoir, qui sont comme des média et schémas d’images mentales intercalaires. Je signale ce fait pour rendre sensible et si possible concret des enjeux et représentations qui discriminent le dehors et le dedans et ce qu’il faut entendre par cela. Ce que le processus forme en son être, cône et fonctionnement, en mode dedans/dehors, ce sont des unités de réalités mentales filtres, objectives et subjectives.

Le processus image, photo ou témoin réalisé peut cependant se discriminer et s’examiner. Pour la raison qu’il est toujours repris, sans qu’on s’en aperçoive, dans le principe de nos fonctions et fonctionnements comme suite à une première vue.Ces unités doubles réalisent un certain nombre d’images et de représentations qui ont des pouvoirs et des potentiels multiples, même si nous avons du mal à le décrypter spontanément. Le processus image, photo ou témoin réalisé peut cependant se discriminer et s’examiner. Pour la raison qu’il est toujours repris, sans qu’on s’en aperçoive, dans le principe de nos fonctions et fonctionnements comme suite à une première vue. Comme si nous avancions dans des processus d’écrans, en mode de paysages projetés, qui se renouvellent dans nos formes de présences et de pérégrinations, conscientes ou pas, en suivi de nos avancées. Nous pouvons avoir l’idée, l’image, ou l’imagination consciente, que nous avançons dans des paysages, des contextes, des décors en mode de subjectivité réelle. Mais c’est là d’abord un processus de contrôle et de suivi nécessaire en mode de retour en forme caméra et image sur soi et balayage. Laissons ce contrôle s’exercer, en découpant, et en établissant des contrôles de type photographique, cartographique, ou en mode de témoins et représentant de ce qui s’est passé.

Lecture et décryptage en forme d’écran et de retour sur soi ou sur des images. Effet de transposition

Imaginons à présent que nous sommes munis d’un écran de lecture et de déchiffrage en mode détection. Et qu’il nous donne beaucoup d’indications sur nos modes de fonctionnement mental propre, en mode d’équipement et de tendances et en forme de route, en mode commentaire. Nous pourrons lire des choses comme les entendre et les voir en mode conversion, assister voir. Notre première réaction est souvent de rejeter et repousser, quand il s’agit de lire et décrypter et déchiffrer pour être dans l’imagination du naturel et de l’instantané. Mais reprenons les choses comme si nous les avions laissées un moment sur un plan fixe, derrière nous, momentanément, quelque part. Nous avons devant nous un pan de réalité, comme « un trajet de temps », et des pans de successions images pour passer d’un temps à un autre dans notre avancée. Revenons sur ce grand panneau implicite de concept temps et à la sensation de « revenir » et comme en mode de présence en second. Soit une sensation et perception de la chose, dans son entrée et sa pratique comportant une fréquentation de la réalité et qui s’instaure à partir de son dedans. Revenons sur ce grand panneau implicite de concept temps et à la sensation de « revenir » et comme en mode de présence en second. Soit une sensation et perception de la chose, dans son entrée et sa pratique comportant une fréquentation de la réalité et qui s’instaure à partir de son dedans. Comme une sorte de grand tableau et panneau existentiel propre. En comprenant que ce qui fonctionne comme un dedans et un implicite, devient un temps après une perception et un explicite.

Le retour, la sensation de retour, et de la pratique de cette sensation, en mode plastique sur soi, nous donne des indications sur nos perceptions, sensations et sentiments dont il faut tenir compte comme des schémas de connaissance premiers ou fondamentaux. Nous ne le faisons pas souvent de scruter de l’intérieur et du dehors, en mode de retour de présence et en laissant la présence se faire. Car nous sommes plus souvent en mode automatique image et comme en poursuite directe et géométrique et dans la pression des avancées. Cela se passe comme si nous annulions, ou ne pouvions pas supporter par moment la sensation et les transitions de passage d’un univers à un autre. Et comme un retour et un contrôle sur soi. Pourquoi ? Que se passe-t-il dans nos modes de conscience et capacités de suite implicites et de suivi de nos propres panneaux et circonstances de vie dans leurs schémas et mode de transitions qu’ils réalisent ? Nous sommes en mouvement et mis en perception, à travers des paysages et des périmètres délimités et nous changeons d’espace et de paysage, mais aussi de tableau et de conscience potentielle. Quand nous reprenons quelque chose ou revenons là où nous l’avons laissé, et là aussi où la chose nous a laissée, et revenons comme en arrière et la reprenons, c’est comme si on perdait quelqu’un ou qu’on serait perdu soi, au moins en partie, pendant un temps ou qu’on avait perdu et ne retrouvait pas quelque chose dans un espace propre fréquenté. Ce que nous subissons là plus précisément, c’est le fait et l’effet d’une transposition du moins dans un premier temps en mode perception et lieux. Nous sommes sans cesse en train et en cours de nous transposer et transporter et de le devoir au travers et au sein de nos perceptions et pensées. Chose dont nous avons une connaissance souvent faible, partielle, ou de fait et subie, en écho, et pas prêt ou pas préparé. Ou dont nous n’aimons pas le sentiment et l’écho, comme versé au dehors. C’est cet univers et cette donnée de la transposition et position implicite que je voudrais faire apparaître et pour lui donner une consistance de repère et de réalité dans nos modes de fonctionnements implicites, sous-jacents et confidentiels.

Que veut dire le terme de « transposition » lié à nos fonctionnements ?

  • Que nous quittons quelque chose pour retrouver quelque chose d’autre, avec quoi nous nous relions et sommes mis en relation,
  • Que des relations s’établissent entre ce que nous quittons, par pans conscience, moments, épisodes et comme « suivis de vie », retours, qui prennent des dimensions et des espaces physiques dont ces derniers sont des modèles implicites,
  • La transposition est alors le fait de connaissance et la capacité de suite et de poursuite, qui permet de se retrouver et de passer d’un tableau, d’un espace dans l’autre, d’un épisode de vie à sa suite et son retour, dans des formes et séries de tableaux articulés et de type vivants, et qui le font reculer dans son existence, comme dans l’implicite et en arrière-scène,
  • La sensation, perception et image de ces transpositions nous est essentielle comme mode et perception de nos corrélations de vie et en mode de condensation ou conservatoire,
  • pour ne pas totalement nous perdre ou ne pas nous retrouver, sur le tableau de nos univers de perception, conscience, et imagination du continu, en mode de veille et de continu dans sa conscience de soi,
  • Cette forme d’imagination et capacité de suites et de corrélations est instinctive, nécessaire et essentielle,
  • Cette transposition en mode de lecture, présence, reconnaissance, nous met face à des modes de perception, de lecture et d’image, connaissance et accoutumance, qui semblent se suffire en elles-mêmes, et qui oublient le fil des circonstances et des événements dans leur cycle. Et le langage des perceptions et de la vie vécue, en termes d’expérience et de réalités concrètes, rejoint sans qu’on n’y prenne garde ou qu’on ne s’en aperçoive, le monde et le mode de la réalité dans les transpositions,
  • Nous devons alors dans ce monde et ces réalités de transpositions, sur la base de ses sources et images, imaginer le type de langage qui s’y produit et opère, comme en demi-conscience, ou sans nous. Comme on oublie quelque chose, ou que l’on fait quelque chose sans s’en rendre compte. Cela en mode de conscience claire et assumé. Comme lorsque par exemple nous fermons la porte, quand sommes préoccupés, et qu’il manque une présence, la nôtre, pour nous en assurer. Nous ne pouvons pas alors transposer ce fait et ce panneau de réalité dans le langage des perceptions et des consciences de la réalité, et dans le monde du transposé, en étant assuré de l’avoir fait. Ni du dehors qui se modéliserait comme du dedans. Il est important alors de faire taire les interprétations psychologique et de constater d’abord le fait.

Eclairage sur le transposé

Tout un monde et mode de langage se met en route à travers le transposé de nos images langages et de nos perceptions courantes dans le cours de notre cinématographie mentale. Car nous sommes convoqués, en mode de lecture, conscience et déchiffrage, de ce que nous sommes ou faisons, et de nos réactions ou sentiments. En langage courant, nous appelons cela « nos ressentis ». Allons plus loin. Dans le transposé, et sa dimension bien plus forte et plus large que le quotidien, nous sommes comme en position de dialogue et de parler avec un autre, sans nous en rendre compte et comme pour constituer la propre représentation qui nous manque de nous. Dans le transposé, et sa dimension bien plus forte et plus large que le quotidien, nous sommes comme en position de dialogue et de parler avec un autre, sans nous en rendre compte et comme pour constituer la propre représentation qui nous manque de nous.Tout ce que nous faisons, parlons et pensons, en mode clair ou obscur, se met en dialogue, comme si nous délirions avec un autre que nous, mais qui est nous, à travers un dialogue permanent, et comme une perruche qui ne pourrait s’empêcher de commenter et/ou de ressentir les aléas des épisodes de réalités, et comme « de grands tableaux », à la jointure de leur mode ou besoin de conscience et de transposition. Et cela s’en s’ouvrir et parler nommément.

Comment parlons-nous ou nous parlons nous ? Nous sommes placés devant des images miroirs et des miroirs images, à commencer par la nôtre déjà. Nous sommes projetés en mode image et conscience, mais sans y être vraiment, ni être en corrélation ou vraiment présent. Grâce à cette forme de permanence que nous nommons « notre corps ». Nous parlons avec nous et de nous, en mode miroir conscience, miroir et reflet en mode commentaire de présence et comme inapparent. Notre corps étant notre grand média. En mode corps, présence. Nous nous adressons à nous, en disant « tu », comme un commentaire permanent qui passe par notre tête, et qui suit ou accompagne en écho nos passages et présences, dans nos espaces et grands panneaux et circonstances de perception et qui « traverse nos corps et perceptions ». Mais dont cet ensemble est le médiateur.

En général, on pense plutôt en mode implicite du « on » impersonnel. Mais, pour l’esprit cela n’en est pas moins un « nom ». Et c’est ce « tu », tableau et miroir, qui doit être pensé comme un nom, comme nous nommant et comme nous recentrant dans un corps. C’est-à-dire comme une « connaissance » et une fréquentation. Nous devons le penser et le nommer, comme un « Tu / Nous » et Nous/Tu ». Et je dirai même plus, comme une capacité de visage et de nom, en premier lieu et première imposition, et l’introduire dans nos perceptions codages et prises de vue. Pris, qui plus est, dans un rapport de pensée, perception et image surprenant. Car nous percevons « un nom », qui est en réalité une image, un médaillon, un visage et une forme de reconnaissance humaine spécifiée, qui n’a pas besoin de nom, ni qu’on l’appelle par un nom précis pour ce sentir nommé appelé dans le système des images sonores verbales. Et ce nom, qui est un visage, est un nom pour vous dans l’espace et le patrimoine de votre transposé, reste une image de nom ou de souvenir avant que de devenir ou redevenir une image de parole.

Lecture implicite, en mode de miroir écran

Sans transposé et mise en perspective de transposition, il n’y a pas de capacité ou d’esprit de suite. D’autant que c’est une forme de séquençage miroir de notre espace temps. Et en plus en mode implicite. Cela nous ramène à notre capacité de perceptions d’images dans nos fonctionnements courants et quotidiens, volontaires ou pas comme sur grand écran. Appelons cela l’implicite, au niveau inconscient conçu en mode fixe. Ce mode de perception d’images photographiques, que nous prenons, gardons et prélevons, peut se penser ainsi :

  • Comme des réalités miroirs, des instantanés, pour le penser en mode de prélèvement d’images et de photos,
  • Ces instantanés ont du sens. Ils prélèvent des panneaux de sens nécessaires à la présence, à sa pensée propre, et à sa définition ou localisation, et ses espaces de transition,
  • L’« implicite » est en lien avec son moi, son « je »,
  • Ces éléments doivent à un moment donné se décrypter et se dévoiler, comme le fait de désigner quelqu’un, et qui en est de ce fait « nommé »,
  • Cette lecture, ce mode et ce code de présence et de reconnaissance image présence, sont nécessaires en mode réel et réalité ; vous devez vous y confronter en mode « lecture » ou désigné, de type reconnu et reconnaissance, et expérience, ce qui demande en son fond une certaine stabilité,
  • Cela nous renvoie une fois encore à l’importance des images et faits de conscience du Transposé, et du vécu de nos réalités par le fait de notre présence, ou de nos présences en relations, et sans que nous ne disions rien, explicitement, et par l’entremise de nos organes des sens, et de nos canaux sensoriels, corrélés et appareillant notre corps, comme grand expérimentateur,
  • Et delà nous pouvons passer ou repasser de l’autre côté du miroir en mode de structure de perceptions à définir,

Il nous faut donc à présent accorder de l’importance à ce mode de lecture et de présence en Miroir Écran, qui se réalise en mode inversé. Il nous faut donc à présent accorder de l’importance à ce mode de lecture et de présence en Miroir Écran, qui se réalise en mode inversé. Et cela en rapport avec nos moments de pause et de présence, ou encore ce que nous pensons et concevons comme le calme, la tranquillité, l’isolement, la déconnection et la distance avec la réalité du dehors. Nous pensons parler et penser, mais nous sommes en réalité plus parlés et pensés, sans nous en rendre compte, par nos faits de présence et de pensée en mode parlé ou pas. Attachons nous à prendre en compte « la doublure de la présence ». Cela nous oblige à considérer comme premières et fondamentales, l’existence et la réalité de miroir, des images miroir, des réalités et des images à puissance psychomotrice type mouvement avant que de devenir plein écran et conscience. Y compris sur le plan de la conception d’ensembles de paroles, accordés à nos faits et consciences de présence. Ce pan des dimensions psychomotrices et comme mimétiques et précurseur de l’esprit et ses modes de présence, demande une mention spéciale.

Et maintenant que nous sommes convoqués en mode lecture, déchiffrage, décryptage, de type lettre, parole et parlé, pensant et réfléchissant, nous devons nous rendre compte que nos faits et phénomènes de présence ont des consistances de corps d’une part. Et que d’autre part, sans doute en rapport et corrélations avec ce fait, ils se découpent en faits de type phonématique dans nos temps et nos modes de présence. C’est-à-dire comme si nos comportements de consciences et images, et nos constats qui nous reviennent ou parviennent, devaient entourer les images de présence, ou « photomatons », qui sont alors comme des « médaillons parlés », des commentaires d’images implicites qui doivent venir et s’accorder à notre esprit. Comme si nous devions déceler ce qui nous arrive, sous une forme première de type image, et comme une mise en forme nécessaire et fondamentale, pour notre conscience et notre cerveau. A savoir en mode lettre, syllabe, épellation, construction de plateau de lettres et de syllabes, de type phonatoire. Ce qui s’apparente à une puissance de pleine articulation de la réalité. Ce modèle a été pleinement révélé et exploré par le Docteur Gisèle Gelbert, qui a découvert des modes de mise en place des plateformes neurolinguistiques, et l’exploration de leur déficiences chez certains enfants, rendant possible une rééducation, grâce un travail extraordinaire de recherche, de suivi et d’exploration (v. note). Ceci étant j’indique pour ma part là un mode et modèle plus général dans la forme et le type de codages de ses réalités, en rapport avec sa présence et ce qu’on peut appeler l’espace de perspective de son corps. Etape importante pour concevoir ce qu’on peut appeler « le corps narcissique », ou le corps soi.

Note : Travaux de recherche du Docteur Gisèle Gelbert

 

 

Lucien Kokh, 03-03-2014

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