Lucien Kokh commente Gisèle Gelbert : Essais sur l’aphasie
En commentant Essais sur l’aphasie, Lucien Kokh confronte sa vision de ce trouble du langage à celle de G. Gelbert.
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Présenter Gisèle Gelbert est une gageure tant elle est connue et renommé à juste titre. Je ne peux que renvoyer à son site et à tous ses livres, https://giselegelbert.fr, et son association : APPRETA-SERRETA. J’ai rencontré Gisèle Gelbert par l’entremise de Caroline Eliacheff avec qui je travaillais en relation et collaboration dans l’association le « champ psychanalytique et social » que j’avais fondée. On y trouve des évocations dans mon blog pour expliquer et exprimer mon parcours et l’élargissement de mes expériences. Cette rencontre fut déterminante. Pour la raison mentale et psychomentale de ce qu’elle touchait et révélait des troubles du langage touchant l’écriture et la lecture dans le secteur du fonctionnement mental, à quoi on ne comprenait rien, et qu’on traitait alors massivement comme des symptômes et des signes de maladies psychiques. Il y avait là, « une manie « symptômale » en cours, plutôt que de chercher et de comprendre, ce qui demande du temps, de l’énergie, et de la perspicacité. J’ai rencontré cette force et ces qualités extraordinaires, hors pair, chez Gisèle Gelbert et j’ai été frappé par sa recherche de logique, de méthode et de déduction, sa recherche de modèle à tester, éprouver et adapter, à chaque enfant, personne ou personnalité tout en accroissant les déductions et les capacité de compréhension. Cela rejoignait indirectement ma vocation en recherche psychanalytique et en fonctionnement mental dans mes ambitions de compréhension élargie et de me rapprocher des réalités. J’ai pu participer de près à ce mouvement comme membre de bureau de sa première association et à ses enseignements, et en lecteur de ses livres. Ce qui m’a marqué et a trouvé des échos dans mon domaine et ma recherche personnelle. D’où ce petit livre dans ce temps que j’ai proposé comme commentaires de traduction de ses schémas et modèles, qu’elle a bien voulu qu’il soit publié. Je ne sais ce qu’il peut valoir avec le temps, mais témoigner de son existence a du sens qu’il a eu est important pour moi d’évoquer.
Lucien Kokh est psychiatre et psychanalyste. Il a une longue expérience d’enseignant, de chercheur et de superviseur. Il a travaillé de nombreuses années en collaboration étroite avec Françoise Dolto, Maud Mannoni, Jacques Lacan.
daniel machlik
j’ai pu lire des extraits et je suis un ancien patient Gelbert, je fais une synthèse sur les troubles d’apprentissages de langages, lecture et je peux vous affirmer que vos commentaires sont extra ordinaires, j’ai pu lire des livres de vulgarisation de linguistique de Gustave Guillaume et donc je recomprends
j’ai besoin d’un exemplaire pour le lire et je peux le trouver chez vous, les bilitohèques l’ont perdu perdu 0668611734
Votre Travail est très intéressant car mettant en valeur un trouble non encore assez connu ne rentrant pas dans les cadres convenus de connaissances
ni psychanalytique, ni psychiatrique, ni neurologique totale, ni orthophonique classique, et posant le fait et le phénomène en soi de ce qu’il est
et du préjudice qu’il pose à la personne dans sa personnalité de problème et de manifestation de handicap. Se traduisant par un frein à l’ambition
et à l’envie intellectuelle s’affirmant ou cherchant à se réaliser par le rôle social dans le rapport social dans son ensemble; ce qui réalise et est du
domaine de systèmes de relations implicites. A mon avis mal ou non encore suffisamment considéré et développé en anthropologie sociale cadrée en référence dans ce que réalise nos sociétés.
Le grand mérite du Docteur Gisèle GELBERT est pour moi de s’être attaqué en soi à ce problème,en chercheuse, en son réalisme et de l’avoir cadré par son travail et son approche de la linguistique par les catégories de pensée du domaine du Linguiste Gustave GUILLAUME. Je ne connais pas assez cette œuvre pour ma part, mais selon mon caractère je me suis attaché à comprendre et dialoguer ce que je comprenais et recevais des problèmes de réalité. C’est là une attitude. Beaucoup reste à dire et penser, à partir de là. C’est bien de s’attaquer à un problème en assemblant ses multifaces tout en gardant un œil froid, technique et lucide dans l’approche. Lucien KOKH